Dans une alerte sur le projet de modification du Code pénal, l’ANP dénonce que celui-ci entend punir ceux que l’initiative qualifie d’instigateurs du délit d’émeutes dans le cadre de manifestations à travers des informations de presse.
La proposition présentée par l’Exécutif au Parlement soutient qu’il y a des communicateurs qui « à travers les médias de masse ont appelé à différentes marches, incitant même à la violence ».
Il s’agit, ajoute l’ANP, d’une accusation directe qui ouvre la possibilité d’imposer des restrictions qui affecteraient le droit à l’information.
Le projet a également été contesté par le Conseil péruvien de la presse qui regroupe des entreprises journalistiques.
Interrogée sur le danger du projet, la présidente Dina Boluarte a déclaré que le gouvernement ne ferait rien qui puisse affecter la liberté de la presse et le travail journalistique, mais elle a évité de s’exprimer sur cette proposition contestée.
peo/livp/jha/mrs