Convoquées par l’association Cuba Coopération France (CubaCoop) à un forum européen, elles ont exprimé par l’intermédiaire de leurs représentants le rejet du siège économique, commerciale et financière imposé à l’île et à son renforcement par l’extraterritorialité et l’inclusion de Cuba dans la liste unilatérale de Washington des pays qui soutiennent le terrorisme.
Dans les conclusions de l’événement, le président de CubaCoop, Victor Fernandez, a souligné l’importance d’avoir une feuille de route sur le vieux continent pour le travail coordonné contre le blocus, sans exclusion et en respectant la spécificité de chaque participant.
L’appel du forum a été d’accompagner les actions politiques de condamnation du siège avec la coopération économique, en assumant que l’hostilité de Washington est le principal obstacle au développement de la nation antillaise.
Parmi les interventions figuraient celles du président du Parti du Travail belge, Raoul Hedebouw, et du dirigeant communiste français André Chassaigne, qui se sont accordés sur l’urgence de faire plus au niveau européen pour mettre fin à ce blocus et à sa portée extraterritoriale.
Hedebouw a qualifié de terrorisme d’État les agressions de Washington contre l’île, tandis que Chassaigne a qualifié d’inacceptable que les États-Unis tentent d’imposer leurs lois à d’autres pays, croisade qui a conduit à ce qu’aucune banque française ne travaille aujourd’hui avec Cuba.
Le député Manu Pineda, représentant le Parti communiste espagnol, David Rodriguez, du Mouvement d’État pour la solidarité en Espagne, le président du Mouvement de solidarité avec Cuba en Italie, Marco Papacci, et la coordinatrice du Réseau allemand de solidarité avec Cuba, Angelika Becker, ont également soutenu l’appel à l’unité d’action contre ce blocus.
Lors de ce forum modéré par le premier vice-président de CubaCoop, Miguel Quintero, le chef de la délégation de l’île à la Fête de l’Humanité, le député Elier Ramirez, et l’ambassadeur à Paris Otto Vaillant ont remercié le soutien apporté à leur pays et assuré que le peuple cubain continuera à résister.
Nous vivons une escalade de l’hostilité contre Cuba, une politique qui affecte notre développement, mais les États-Unis ne peuvent bloquer les rêves, la lutte pour un monde meilleur et la solidarité, a déclaré Ramirez, membre du Comité central du Parti communiste cubain et du Conseil d’État.
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