Ainsi, avec cette force, la mesure brutale que les gouvernements des États-Unis appliquent contre Cuba depuis plus de six décennies punit également les entreprises qui veulent aider car elles sont injustement sanctionnées, a-t-il ajouté.
Le président mexicain a dénoncé cette politique lors de sa conférence de presse matinale au Palais national en expliquant que plusieurs des 11 dirigeants de la région les plus touchés par le problème migratoire ont confirmé leur participation au sommet de Palenque à ce sujet, dimanche prochain.
Savez-vous pourquoi le blocus contre Cuba existe? A-t-il questionné. Pour des raisons politiques, pour que face au besoin matériel le peuple se révolte contre ses autorités, pour créer un climat de mécontentement en raison du manque de ce qui est le plus indispensable, de nourriture, de choses de base pour la subsistance, et je le répète, uniquement pour des raisons politiques, pour saper les autorités de ce pays et d’autres.
C’est une violation flagrante de la souveraineté des peuples, et personne n’a le droit de le faire, d’utiliser le peuple ou d’utiliser la douleur humaine à ces fins, c’est pourquoi nous devons aider tout le monde, Cuba et d’autres pays, a-t-il exhorté.
Le thème de Cuba est survenu lorsqu’il a rapporté que plusieurs des 11 dirigeants invités avaient déjà confirmé leur participation à la rencontre de Palenque sur les migrations dimanche prochain, mentionnant entre autres, la Colombie, Cuba, le Guatemala, le Honduras, Haïti, l’Equateur et expliquant que le cas du Mexique est particulier puisqu’il représente un passage forcé pour les migrants voulant se rendre aux États-Unis.
Combien de kilomètres y a-t-il entre les frontières du nord et du sud du Mexique? Combien de risques, de pertes en vies humaines par accident de camion et d’autres dangers? Comment cela peut ne pas nous toucher, qu’il s’agisse de frères vénézuéliens, cubains, haïtiens, guatémaltèques, de toute nationalité? Et c’est à cela que servira la réunion, a-t-il manifesté.
C’est un appel aux nations qui ont une chance économique d’aider, de coopérer. Pourquoi dépensons-nous tant en armements, en guerres irrationnelles, en destructions et ne soutenons-nous pas les gens qui ont besoin de l’essentiel : du travail et du bien-être ?, a-t-il demandé.
Lopez-Obrador a souligné que les présidents qui ne seraient présents sur place seraient représentés par des vice-présidents et des ministres des Affaires étrangères.
C’est un problème qui peut s’aggraver et qui doit être traité dans ses causes, et pas seulement en militarisant les frontières et en érigeant des murs, a-t-il expliqué sans mentionner les États-Unis.
Il faut s’occuper du fond du problème, faire en sorte que les gens puissent avoir des opportunités dans leurs villages, avec leurs familles, puissent se maintenir dans leurs pays, avec leurs coutumes et traditions, et n’aient pas à courir les risques si nombreux tout au long de leur migration, a-t-il déclaré.
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