« Le commissaire raciste (…) se permet avec toute son insolence de demander l’expulsion des opposants à la guerre à Gaza », a critiqué l’homme politique de gauche sur le réseau social X.
En totale opposition aux droits civiques, à son autorité et à la loi, il déclare l’interdiction des manifestations et des protestations s’opposant au conflit, a-t-il souligné.
Le parlementaire communiste a dénoncé hier la décision de la commission d’éthique de la Knesset (parlement législative) de le suspendre pour 45 jours après un entretien dans lequel il a accusé le gouvernement de Benjamin Netanyahu de désirer la vague de violence actuelle.
Il a également affirmé dans ses déclarations qu’Israël bombarde l’enclave côtière pour « mettre en œuvre un plan fasciste » du ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui, comme Ben Gvir, est connu pour ses positions anti-arabes et d’extrême droite.
La décision du Comité est un autre clou dans le cercueil de la liberté d’expression politique dans ce pays, a manifesté Cassif.
Dans chacune de mes interviews j’ai souligné ma condamnation totale et mon profond dégoût pour les actions du Hamas, et mes déclarations politiques contre l’occupation et la guerre ne sont pas des déclarations contre Israël, a-t-il déclaré.
Cassif a déjà été temporairement suspendu cette année après avoir qualifié le législateur Almog Cohen, membre du parti d’extrême droite Pouvoir juif, de nazi, de stupide et de sanguinaire.
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