Le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a fait remarquer à la télévision qatarie Al Jazeera que les enfants représentent près de la moitié des victimes des bombardements sur ce territoire depuis près d’un mois.
« Ceux qui survivent maintenant luttent physiquement et psychologiquement », a-t-il souligné.
À cet égard, il a cité le cas d’une fille de quatre ans, fille d’un membre du personnel de l’ONU, qui souffre de problèmes de santé mentale.
Elle s’arrache les cheveux et se gratte les jambes jusqu’à ce qu’elles saignent à cause du « stress massif de vivre cela tous les jours », a-t-il raconté.
Selon des données officielles, sur les près de 10 000 victimes des bombardements, débutés le 7 octobre, plus de 4 000 sont des mineurs et sur les deux mille six cents portés disparus sous les décombres, environ mille 270 sont des enfants.
Hussam Abu Safiya, directeur de l’hôpital pour enfants du complexe médical de Kamal Adwan, dans la bande de Gaza, a averti que tous les enfants auront besoin de soins psychologiques après la guerre.
Il y a deux jours, plusieurs agences de l’ONU ont dénoncé dans un communiqué conjoint que les femmes et les mineurs sont confrontés de manière disproportionnée au fardeau de l’agression dans cette enclave.
Le texte a été paraphé par l’Unicef, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, l’Agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive et l’Organisation mondiale de la santé.
Les bombardements, les installations médicales endommagées, les déplacements massifs, l’approvisionnement en eau et en électricité presque nul, ainsi que l’accès restreint à la nourriture et aux médicaments perturbent gravement les services de santé maternelle, néonatale et infantile, ont-ils exprimé.
peo/mem/rob