Dans le cadre de la 42ème Conférence générale de l’organisme multilatéral, González participe à la commission du forum qui traite des questions d’information et de communication.
Lors d’un entretien accordé à Prensa Latina dans cette capitale, le vice-ministre a rappelé que ce sont les nations du Sud qui sont les plus touchées par les inégalités qui prévalent dans le monde et qui affectent leur développement socio-économique.
Nous avons profité de notre intervention pour souligner la pleine validité de ce qui a été convenu il y a près de deux décennies à Genève, lors de la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information, a-t-il déclaré.
À l’époque, la communauté internationale avait fixé pour objectif d’éliminer les disparités en matière d’accès aux TIC et d’élaborer des plans pour réduire ces inégalités.
À cet égard, a ajouté le représentant cubain, nous partageons ici les résultats de la réunion de septembre à La Havane des chefs d’État et/ou de gouvernement du Groupe des 77 plus la Chine, 134 pays dont la plus grande des Antilles exerce cette année la présidence pro tempore.
Selon González, Cuba travaille à l’inclusion dans l’accès et l’utilisation des TIC, avec une vision qui vise à améliorer la qualité de vie des citoyens, utiliser les technologies comme un pilier de la gestion gouvernementale et stimuler le développement économique.
Nous nous en gageons face à cette priorité dans un scénario complexe, qui, dans le cas de l’île, est marqué par les conséquences du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis et la recrudescence de cette politique ces dernières années, a-t-il expliqué.
Le vice-ministre a déclaré que dans le pays des Caraïbes sept millions 600 mille personnes ont un abonnement à la téléphonie numérique et que plus de 70 pour cent de la population se connecte à Internet.
En dépit des difficultés et de l’impact du blocus dans le domaine des TIC, nous ne nous détenons pas et, avant la fin de l’année, nous présenterons une proposition de politique de transformation numérique et un programme d’action à l’horizon 2030, créés avec le consensus des institutions locales et des acteurs de la société civile, a-t-il ajouté.
Quant à l’une des questions traitée actuellement par l’Unesco, qui est la lutte contre la désinformation et les messages de haine sur les réseaux sociaux, González a déclaré que Cuba a opté pour la gouvernance participative et l’éthique sur Internet.
La Constitution cubaine condamne l’utilisation du cyberespace à des fins nuisibles et déstabilisatrices, une situation que notre pays affronte et dénonce, a-t-il manifesté.
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