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La justice transitionnelle accuse 35 militaires colombiens de crimes

Bogota, 20 novembre (Prensa Latina) La Juridiction spéciale pour la paix (JEP) a inculpé aujourd’hui 35 membres de l’armée colombienne pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des exécutions de civils présentés ensuite comme des guérilleros tués au combat (assassinats appelés faux-positifs en Amérique latine).

Selon la JEP, parmi les personnes inculpés dans l’affaire dite des ‘faux positifs’ se trouvent l’ancien major général Jaime Lasprilla Villamizar et quatre autres généraux (retraités) pour des faits commis dans le département de Huila.
L’entité indique qu’il s’agit de 200 assassinats, dont 32 disparitions forcées, ainsi que de huit tentatives d’homicide attribuables à des membres retraités et actifs de quatre unités de l’armée nationale opérant dans la région.
La JEP souligne que 192 des 264 décès signalés par les quatre unités militaires prioritaires dans l’enquête entre 2005 et 2008 étaient en fait des homicides commis contre des personnes hors combat.
« Les morts ont été provoquées dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre la population civile, et ont donc été qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », a souligné l’entités.
La JEP est née après l’Accord final de paix de 2016, conclu entre les anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP) et l’État colombien.
Les faux positifs ont été massifs entre 2003 et 2008 et ont dépassé les 6 000 cas, selon la JEP.
peo/ro/ot

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