Selon l’avocat Nelson Caucoto, le Chili attend depuis neuf ans l’extradition du militaire à la retraite accusé de graves violations des droits de l’homme, pourtant ce dernier arrive au pays en tant que déporté pour non-respect des lois migratoires nord-américaines.
Il a rappelé que Barrientos avait donné de fausses informations pour entrer aux États-Unis, où il s’était marié et avait obtenu la nationalité, mais que les autorités étasuniennes ont demandé son expulsion lorsqu’elles ont découvert la réalité des faits.
Le Chili avait déjà déposé un mandat d’arrêt international contre lui et il sera donc remis à un juge de la République.
Jara a été détenu par des membres de l’armée le 12 septembre 1973, le lendemain du coup d’État dirigé par Augusto Pinochet contre le gouvernement de l’Unité Populaire du président Salvador Allende, et conduit avec des centaines de personnes au Stade Chili de la capitale.
Quatre jours plus tard, dans les environs du cimetière métropolitain, son corps a été retrouvé avec des traces de torture et 44 impacts de balles.
Figure emblématique de la musique latino-américaine, Jara a toujours été reconnu pour son engagement social et politique.
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