Buenos Aires, 26 mars (Prensa Latina) L´ancien président équatorien, Rafael Correa, a affirmé hier que les grands opposants aux projets progressistes sont les médias de communication.
Lors d´un entretien exclusif par Skype depuis la Belgique, accordé à la chaîne de télévision argentine C5N, l´ex-mandataire a ajouté que si la gauche n´a pas compris cela elle n´a rien compris, et que tant que les grands médias de communication aux mains de la bourgeoisie existent, il sera difficile d´aller de l´avant.
« L´une des raisons du sous-développement de l´Amérique Latine, du fait de ne pas pouvoir marcher avec nos propres pieds, de ne pas pouvoir avoir de projets politiques favorables aux grandes majorités, c´est cette presse aux mains de la bourgeoisie », a estimé celui qui est également économiste et professeur d´université.
Selon Correa, le rôle fondamental est aujourd´hui tenu par les grands médias de communication. « Sans la presse si corrompue et manipulatrice qui a transformé notre état de droit en état d´opinion, sans cette presse, la réalité serait bien différente », a-t-il assuré.
Puis il a considéré que toute politique économique qui accroit la pauvreté sera vouée à l´échec.
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