Dimanche, le projet de Constitution promu par le Parti républicain et ses alliés de droite a été rejeté par 55,76 pour cent des votants.
« Nous avons eu, comme d’habitude, une journée électorale exemplaire car elle a été calme et rapide ; le Chili peut une fois de plus être fier de ses institutions », a déclaré le président dans un message diffusé à l’ensemble de la nation.
Boric a réitéré que, compte tenu de l’expression et de la volonté de la souveraineté populaire, pendant le reste de son mandat le processus constitutionnel sera clos pour se concentrer sur d’autres urgences.
Le président a souligné que le pays maintiendra la Constitution actuelle car, après deux propositions constitutionnelles et deux référendum, aucune des deux n’a réussi à unifier le Chili dans toute sa diversité mais qu’au contraire la société s’est polarisée et que la classe politique a une dette envers la population.
Il a admis que ce processus qui visait à apporter de l’espoir a finalement généré de la frustration et de la fatigue chez un secteur de la population.
C’est pourquoi, a déclaré le président, il n’y a ni célébration ni arrogance, mais plutôt humilité et volonté de travailler pour des objectifs indispensables, comme la réalisation de la réforme des retraites et d’un pacte fiscal pour parvenir à une répartition équitable des richesses.
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