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L’exode de la police en Haïti rend la lutte contre la criminalité impossible

Port-au-Prince, 15 janvier (Prensa Latina) Le Syndicat National de la Police d’Haïti (SNPH) rapporte que 1 800 agents de la force publique ont fui le pays l’année dernière, un des facteurs qui empêche aujourd’hui de réagir efficacement face aux bandes criminelles.

Lionel Lazare, le coordinateur général du SNPH, a précisé que 37 policiers ont été tués par des bandes armées en 2023.
Les policiers, qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, avec peu de perspectives, cherchent pour la plupart à bénéficier du programme humanitaire  Parole du gouvernement des États-Unis.
Récemment, le SNPH a demandé l’accompagnement de soins psychologiques pour ce secteur, le plus exposé dans la lutte contre les groupes armés dans le pays caribéen.
Selon un communiqué du syndicat, l’état physique, psychologique et émotionnel des agents est affecté par la dure réalité du moment.
« Le syndicat exhorte les hauts responsables à enquêter sur les cas d’agents ayant besoin de soins de santé mentale afin de les aider à poursuivre leurs efforts pour rétablir la paix dans la ville », souligne le communiqué.
Le SNPH a également exigé la fourniture de matériel adéquat et suffisant pour continuer à lutter contre l’insécurité croissante, et de meilleures conditions de travail pour les agents.
Surtout pour ceux qui ont abandonné leurs quartiers envahis par des bandes criminelles.
Le texte appelle les acteurs de la vie politique à travailler de concert avec la police pour mettre fin à la crise de sécurité nationale qui mine le développement de tout le pays.
peo/mem/joe

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