Ce mardi, une opération de sécurité s’est déroulée dans le centre-ville de Quito après la découverte de 130 bâtons de dynamite abandonnés la nuit précédente.
Selon des informations officielles, les explosifs ont été déposés par des inconnus au pied de la porte principale d’une unité de la police de proximité du secteur.
Des équipes de démineurs, de la police scientifique et d’autres agents se sont rendus sur place pour neutraliser la dynamite camouflée dans des sacs de jute.
En raison de la grande quantité d’explosifs, les agents n’ont pas réussi à faire exploser le matériel de manière contrôlée, lequel a été transporté dans les caves de la police dans la capitale.
Suite à cet événement qui a alarmé la population, les policiers et le personnel de la municipalité de Quito ont tenu une réunion ce matin pour définir des opérations de surveillance dans cette zone où chaque mardi a lieu une foire à forte concentration citoyenne.
Le maire de Quito, Pabel Muñoz, a averti qu’il ne s’agit pas d’un sujet fortuit, c’est la définition d’une guerre psychologique qui cherche à faire peur aux citoyens.
Le nombre de personnes arrêtées au cours des six derniers jours, depuis la déclaration d’un conflit armé interne par le président, s’est élevé à 1 534, dont 158 ont été arrêtées pour terrorisme présumé, selon les autorités.
Selon le bilan publié ce lundi, les opérations policières et militaires ont permis de saisir 575 armes à feu, 560 armes blanches, une douzaine de chargeurs, plus de 13 000 balles et 478 explosifs.
L’exécutif a indiqué que l’armée et la police continueraient cette semaine à être déployées sur l’ensemble du territoire national avec un objectif clair : « être impitoyables avec ceux qui ont effrayé et profité de la population ».
Le «conflit armé interne» a été déclaré mardi dernier par le président de l’Équateur, Daniel Noboa, face à une vague d’attentats et d’actions violentes attribuées au crime organisé, y compris l’enlèvement et l’assassinat de policiers, des attentats, des émeutes carcérales, entre autres.
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