Plus tôt dans la matinée, ce porte-feuille avait pourtant annoncé que le retour aux cours en présentiel aurait lieu demain et qu’il continuerait à surveiller minute par minute la situation du système éducatif national dans le contexte actuel de conflit armé interne dans le pays.
Toutefois, des membres de l’Union nationale des éducateurs ont exigé du pouvoir exécutif que le retour en présentiel dans les salles de classe ait lieu lorsque les garanties nécessaires à la sécurité de la communauté éducative étaient mises en place.
Récemment, le ministre du secteur, Daniel Calderón, a précisé que le retour en classe dépendrait de la situation en matière de sécurité car il existe notamment 16 00 établissements d’enseignement qui sont à moins de deux kilomètres de lieux de privation de liberté.
De même, il a évoqué la création de couloirs de paix et la surveillance directe dans certaines unités éducatives.
Suite à la déclaration de l’existence d’un conflit armé interne en Équateur, le Ministère de l’Éducation a ordonné l’adoption de la modalité des classes virtuelles sur tout le territoire national.
Le 7 janvier dernier, le chef de la bande Los Choneros, Adolfo Macías (Fito), s’est évadé de la prison régionale de Guayaquil et, à la suite de cet événement, une série d’actes violents ont commencé dans les centres de privation de liberté et dans les rues du pays, dont l’enlèvement et l’assassinat de policiers.
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