Dans un communiqué, la ministre de ce porte-feuille Gabriela Sommerfeld a déclaré que Abad n’a pas l’autorisation ni l’instruction de faire des déclarations à la presse sur la politique étrangère du pays andin ou l’administration du président Daniel Noboa.
Conformément à l’article 59 de la loi organique du Service extérieurs des missions diplomatiques, en tant qu’organes des relations internationales, celles-ci relèvent directement du ministère des Affaires étrangères et c’est à lui seul qu’il appartient de leur donner ou de leur transmettre des ordres et des instructions, explique le document.
La déclaration de la ministre équatorienne a eu lieu après qu’Abad ait donné une interview depuis Tel-Aviv à la station colombienne W Radio, dans laquelle elle a laissé entendre que le président Noboa ne respectait pas ses promesses de campagne.
Le 8 décembre dernier, Abad s’est rendue en Israël en qualité d’ambassadrice extraordinaire et de collaboratrice pour la paix sur ordre du président Noboa.
Elle avait auparavant contesté cette nomination, alors que plusieurs organisations politiques et de défense des droits de l’homme ont qualifié cette décision de l’envoyer en Israël d’inhabituelle dans la politique étrangère de l’Équateur.
Selon la propre Abad, le président équatorien veut simplement l’éloigner du pays et des affaires intérieures.
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