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Gaza : le conflit le plus meurtrier pour les journalistes dans l’histoire récente

Nations Unies, 2 février (Prensa Latina) Le conflit à Gaza accumule les taux les plus meurtriers et dangereux pour les journalistes dans l’histoire récente, selon une déclaration diffusée hier par des rapporteurs de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le texte émis par des experts indépendants a jugé alarmant le nombre d’assassinats de professionnels de la presse qui sont attaqués alors qu’ils sont clairement identifiés.
Selon les chiffres divulgués, plus d’une centaine de journalistes et de professionnels des médias ont été tués, un nombre extraordinairement élevé qui confirme un cas de mépris flagrant du droit international, a assuré la déclaration.
De l’avis des signataires, il s’agit d’une stratégie délibérée des forces israéliennes visant à entraver le travail des médias et à réduire au silence les informations critiques.
Les rapporteurs se sont déclarés gravement préoccupés par le fait qu’Israël n’autorise pas l’entrée de médias autres que ceux de Gaza dans l’enclave, à moins qu’ils ne soient accompagnés de leurs soldats.
«En période de conflit, le droit à l’information est un droit de survie dont dépend la vie même des civils », a reconnu le document.
Les journalistes jouent un rôle indispensable en tant que source vitale d’information, défenseurs des droits de l’homme et témoins d’atrocités, en rendant compte des violations du droit international humanitaire.
Le porte-parole du secrétaire général (António Guterres), Stéphane Dujarric, a pour sa part estimé à plus de 150 le nombre de journalistes victimes de l’agression israélienne à Gaza.
Sur le terrain, je ne pense pas que nous puissions prendre de mesures, a regretté le porte-parole dans son habituel briefing en rappelant les conséquences du conflit également pour les travailleurs humanitaires en première ligne.
«Nous avons évoqué à plusieurs reprises, en public et en privé, notre préoccupation pour les journalistes, leur capacité à faire leur travail sans crainte et sans menaces à leur vie personnelle», a-t-il souligné.
Comme dans tout conflit, le rôle des journalistes est fondamental pour l’opinion publique, pour que le monde puisse voir ce qui se passe sur le terrain, a ajouté Dujarric.
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