Les bandes armées continuent d’étendre leurs tentacules dans plusieurs zones du territoire national. Dans la localité de Canaan, par exemple, de nombreux habitants sont encore chez eux parce que les hommes sous le commandement du capo Jeff depuis le 29 janvier les empêchent de circuler librement.
Deux jeunes qui tentaient de quitter le quartier ont été touchés par des tirs et ont perdu la vie, tandis que les foyers manquent de nourriture et que les gens ne peuvent pas aller travailler.
Dans ce contexte, la Brigade de Sécurité des Aires Protégées d’Haïti (BSAP) reste mécontente des mesures que lui impose le gouvernement et prévoit d’étendre sa rébellion, idée qui, si elle se concrétise en différents endroits du pays, entraînera plus de violence.
Selon les derniers rapports, les agents opérant dans le Nord-Est n’ont pas l’intention de remettre les armes en dépit de la demande du Premier ministre, Ariel Henry, qu’ils accusent de favoriser les intérêts de la République dominicaine.
La BSAP est passée d’une simple garde forestière à une force importante de troupes bien équipées au service d’intérêts politiques.
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