La Havane, 2 mai (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a aujourd´hui affirmé que les forces impériales ont recours au mensonge pour justifier leurs échecs au Venezuela.
« Des mensonges et calomnies qui constituent des offenses à l´encontre du peuple cubain, mais offensent et menacent également la souveraineté des peuples », a manifesté Diaz-Canel sur son compte du réseau social Twitter.
« L´empire a recours à cette pratique perverse pour justifier son revers au Venezuela. Stop aux mensonges et aux menaces. Nos peuples ne se rendent pas », a exprimé le chef d´État.
Dans un autre message sur ce réseau social, il a signalé qu´ « il n´y a pas de force, de menace ou d´embargo qui puissent nous éloigner de nos principes solidaires, internationalistes, latino-américains, de ceux de Simaon Bolivar et Jose Marti. L´Amérique Latine est une Zone de Paix. Vive Cuba libre ».
Par ailleurs, le ministre cubain des Relations Extérieures, Bruno Rodriguez, a également affirmé aujourd´hui que le mensonge est la base de l´escalade agressive des États-Unis contre l´Amérique Latine.
« Bolton et Pompeo ne cessent de mentirent (…) Les accusations contre Cuba sont une vulgaire calomnie. Le chantage est inacceptable. Ils cherchent des prétextes pour renforcer l´embargo et l´hostilité contre l´île », a écrit le chancelier sur ce même réseau social.
Le diplomate avait auparavant rejeté les déclarations du secrétaire d´État nord-américain, Mike Pompeo, qui a accusé la plus grande des Antilles d´être « le véritable pouvoir impérialiste au Venezuela ».
En réponse, il a exprimé que « Pompeo fait le ridicule avec une telle affirmation. Son Gouvernement a pillé ce pays durant deux siècles, a organisé le coup d´État de 2002, l´attaque pétrolière de 2003, puis a inventé l´autoproclamé président Juan Guaido et a célébré le sabotage électrique ».
Rodriguez a de plus réaffirmé que Cuba n´intervient pas dans les affaires internes de cette nation sud-américaine, puis a dénoncé « la tendance à mentir sans freins ni limites du gouvernement des États-Unis », avertissant de ses dangereuses conséquences.
La Havane a, en de nombreuses occasions, dénoncé l´intensification de l´hostilité de Washington contre des nations latino-américaines et l´imposition de nouvelles sanctions contre l´île.
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