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Le président dominicain réitère que son pays est prêt à faire face à la crise en Haïti

Saint-Domingue, 7 février (Prensa Latina) Le président dominicain Luis Abinader a réitéré lundi que son pays est prêt à faire face à toute situation d'instabilité dans la zone frontalière avec Haïti.

C’est ce qu’il a déclaré lorsqu’on l’a interrogé sur la probable répercussion que pourraient avoir les appels continus de l’ancien chef rebelle Guy Philippe « à une révolution » dans les provinces voisines pour que le Premier ministre haïtien Ariel Henry quitte le pouvoir.
« Nous surveillons la situation en Haïti et nous sommes prêts face à toute situation d’instabilité, ce qui n’est pas nouveau dans la nation voisine ; cela a été une constante au cours de ces deux années et demie », a déclaré Abinader interrogé à ce sujet par les médias lors de sa conférence de presse hebdomadaire du lundi.
Il a indiqué qu’en effet, chaque semaine, les autorités dominicaines tiennent des réunions au cours desquelles la situation à Port-au-Prince est étudiée compte tenu de la proximité géographique.
Abinader a été interrogé sur cette question à un moment où le pays voisin connaît une vague de manifestations réclamant la démission d’Henry, tandis que des milliers de personnes sont mortes aux mains de bandes armées qui contrôlent pratiquement le pays.
Les manifestants affirment que le 7 février est une prétendue date limite pour la démission d’Henry.
Le président a également été interrogé sur la crise entre les deux territoires due à la construction d’un canal d’irrigation par des civils haïtiens sur la rivière Masacre limitrophe (Dajabón pour les Dominicains), qui a conduit en septembre dernier à l’adoption de différentes mesures par son Gouvernement, parmi lesquelles la fermeture des frontières, depuis rouvertes.
En janvier dernier, les réunions sur ce sujet entre les autorités dominicaines et haïtiennes ont repris, mais, a souligné Abinader, « aucun accord n’a été trouvé », car, selon la République dominicaine, Haïti ne respecte pas les dispositions du Traité de paix, Amitié perpétuelle et arbitrage.
Haïti, pour sa part, défend le droit de construire le canal d’irrigation et s’oppose aux mesures de Saint-Domingue, notamment le refus de visa à ses citoyens et le contrôle biométrique comme condition pour entrer sur ce territoire afin de participer au marché binational.
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