Concrètement, ce sera la ville de Larissa, au centre du pays, qui abritera les quartiers généraux de l’opération baptisée Aspides, en référence au terme grec pour bouclier.
Un Contre-amiral hellène commandera la mission, tandis qu’un commandement rotatif est prévu à bord des navires.
Selon la source, la mission navale assurera la navigation commerciale dans le détroit de Bab el Mandeb et prendra comme base la mission Agenor à laquelle l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas et le Portugal ont participé à tour de rôle.
Nombre de ces pays interviendront au sein d’Aspides. De fait, les autorités allemandes, belges, néerlandaises, italiennes et grecques ont déjà exprimé leur volonté de contribuer par des moyens ou du personnel à la nouvelle opération.
La mission navale devrait être formalisée et lancée lors de la prochaine rencontre des ministres des Affaires étrangères le 19 février.
L’UE défend l’urgence de la nouvelle mission, qui comprendra trois frégates et des moyens aériens, par la nécessité de répondre aux préoccupations des États membres concernant les attaques des rebelles contre des navires qui transitent par la mer Rouge en direction du canal de Suez.
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