Les criminels ont kidnappé les religieux catholiques devant la barrière principale du Collège Jean XXIII, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans l’enceinte où ils travaillent. L’un d’eux est le directeur de ce centre.
La PNH ignore également où se trouvent les auteurs d’un attentat à l’explosif contre le vice-président de la Conférence des évêques, Pierre André Dumas.
Aucun gang ne s’est attribué l’acte de violence dirigé contre le prélat d’Anse-à-Veau Miragoâne.
Gravement blessé mais dans un état stable, Dumas est un critique sans mesure des bandes criminelles qui opèrent en Haïti, notamment pour les crimes d’enlèvement qu’il qualifie de pratique inhumaine et méprisable.
En janvier, il s’est offert comme otage en échange de six religieuses de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne enlevées à Port-au-Prince, et même le pape François a dû supplier pour leur libération.
Dumas est aussi très sévère avec la classe politique haïtienne, et appelle constamment à dépasser l’individualisme pour surmonter la crise économique, politique et sociale qui accable le pays caribéen.
Récemment, a-t-il déclaré, une transition pacifique du pouvoir est nécessaire, la société est paralysée par la peur et c’est un symbole d’échec.
« Au nom de Dieu, nous demandons aux autorités de mettre fin aux souffrances du peuple haïtien », a-t-il déclaré.
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