Selon un communiqué du Ministère des Affaires étrangères de la plus grande des Antilles, la délégation de l’île est dirigée par le premier vice-ministre du Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (CITMA),José Fidel Santana, et assumera un programme de travail intensif qui comprendra des rencontres avec les autorités environnementales des États Membres, du système des Nations Unies et d’autres entités.
Les représentants cubains participeront activement à l’examen des projets de résolution et aux dialogues de haut niveau pour défendre les positions des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement, appelant à une action urgente pour faire face aux énormes défis environnementaux du changement climatique.
Selon les organisateurs de l’événement, l’UNEA-6, qui se tiendra jusqu’au 1 mars prochain, marque le début d’une nouvelle ère de multilatéralisme axé sur les questions environnementales au même titre que d’autres questions mondiales telles que la paix, la sécurité et la santé.
Après les années marquées par la pandémie de Covid-19, l’Assemblée sert également d’espace pour des analyses sur les incertitudes socio-économiques et les tensions géopolitiques croissantes actuelles.
La tenue de la Ve Assemblée de l’ONU pour l’Environnement (UNEA-5) a marqué l’histoire en 2022 avec l’adoption d’une résolution visant à entamer la négociation du premier traité mondial contre la pollution plastique.
L’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement reconnaît les résultats positifs de la coopération environnementale au cours des deux dernières années, notamment le Traité sur la haute mer, pour la conservation de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, ou l’accord de financement des pertes et préjudices pour les pays vulnérables signé lors de la COP28.
Près de 5 000 représentants de gouvernements, de la société civile et du secteur privé assistent à ce forum mondial qui examinera une vingtaine de résolutions traitant de problèmes tels que la lutte contre la désertification, contre la pollution atmosphérique ou la limitation de la pollution chimique, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Lors d’une séance plénière de clôture, l’UNEA-6 devrait adopter une déclaration ministérielle.
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