La Police Nationale d’Haïti (PNH) continue de ne donner aucune nouvelle des six membres de la Congrégation des Frères du Sacré-Cœur qui ont été enlevés par un groupe armé inconnu.
Les criminels ont enlevé les religieux catholiques devant la barrière principale de l’école Juan XXIII, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans les locaux où ils travaillent. L’un d’eux est le directeur dudit campus.
De même, la PNH ignore qui sont les auteurs d’une attaque à l’explosif contre le vice-président de la Conférence des évêques, Pierre André Dumas.
Aucun gang n’a revendiqué l’action dirigée contre le prélat d’Anse-à-Veau Miragoâne le 18 février dans une maison de Port-au-Prince.
Dumas – grièvement blessé, mais stable – est un critique extrême des bandes criminelles qui opèrent en Haïti, notamment contre le crime d’enlèvement qu’il qualifie de pratique inhumaine et méprisable.
Dumas est également très sévère envers la classe politique haïtienne et appelle constamment à laisser de côté l’individualisme pour surmonter la crise économique, politique et sociale qui accable ce pays des Caraïbes.
« Au nom de Dieu, nous demandons aux autorités de mettre fin aux souffrances du peuple haïtien », a-t-il déclaré.
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