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La mission de l’ONU en RDC entame son retrait du pays

Nations Unies, 29 février (Prensa Latina) La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a commencé hier son retrait du pays avec la livraison de la première base au Sud-Kivu.

La force a remis le quartier général situé à Kamanyola depuis 2005 à la Police nationale congolaise comme première étape de son retrait demandé par les autorités nationales et qui coïncide avec de violents affrontements, notamment au Nord-Kivu.
À Kamanyola, la Mission a soutenu la création de comités locaux de protection qui rassemblent les communautés qui travaillent avec les autorités locales sur les questions de sécurité et de protection des civils, a déclaré mercredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Il s’agit de la première étape de la sortie progressive du pays de la Monusco signée en novembre 2023, laquelle impliquera le retrait des troupes internationales estimées à 15 mille soldats.
Le mémorandum conjoint signé par les deux parties a identifié le Sud-Kivu comme la première province d’où se retirera la force des Nations Unies présente dans le pays depuis 2010 sous sa forme actuelle.
La Chef de la Mission, Bintou Keita, a assuré être confiant et estimé que la livraison de la base de Kamanyola et la construction d’un nouveau commissariat permettront de progresser vers un retrait ordonné.
« Je félicite les autorités congolaises pour le renforcement des forces de la Police Nationale à Kamanyola, conformément aux engagements pris par le Gouvernement dans le but d’accroître la puissance et les capacités des Forces de Défense et de sécurité parallèlement au départ de la Monusco » a-t-elle déclaré lors de la remise du quartier général.
Pour sa part, le représentant de la Police Nationale Jean-Bosco Galenga a considéré la succession comme un indicateur du retour de la paix.
Cependant, la province du Sud-Kivu, ainsi que le Nord-Kivu et l’Ituri voisins, sont considérées comme certaines des régions les plus dangereuses du pays et avant tout affectées par les attaques de groupes armés non étatiques.
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