Elle a également estimé que «la collecte et la diffusion d’informations, y compris sur des questions de sécurité nationale lorsqu’il existe un intérêt public, est un exercice légitime du journalisme et ne devrait pas être traité comme un crime».
Depuis quelques jours, le journaliste australien attend de la Haute Cour du Royaume-Uni qu’elle se prononce sur la décision judiciaire liée à sa possible extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison.
À cet égard, Khan s’est montrée particulièrement préoccupée par l’application de la loi nord-américaine sur l’espionnage, qui «ne prévoit aucune protection pour la publication d’informations d’intérêt public».
De même, la rapporteuse craint qu’une éventuelle extradition dissuade d’autres journalistes d’investigation de suivre les traces d’Assange, aux États-Unis et très possiblement ailleurs dans le monde.
C’est pourquoi elle a exhorté les autorités britanniques et nord-américaines à garantir, à tout moment, le respect du droit à la liberté d’expression, comme le prévoient les engagements internationaux souscrits par ces nations.
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