Un communiqué a exprimé de graves préoccupations quant à la situation humanitaire et sécuritaire, l’augmentation du trafic d’armes, et souligné la nécessité de s’attaquer à la crise multidimensionnelle dans la nation des Caraïbes.
Le CS a rejeté la violence croissante, les activités criminelles, les déplacements massifs de civils et les violations des droits de l’homme qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité dans ce pays et dans la région.
À cet égard, il a mis en garde contre l’aggravation de la crise avec des faits tels que les enlèvements, les violences sexuelles et sexistes, la traite de personnes et le trafic illicite de migrants, les homicides et le recrutement d’enfants par des groupes armés et des réseaux criminels.
L’organe composé de 15 membres a souligné que la communauté internationale devait redoubler d’efforts pour fournir une aide humanitaire à la population et appuyer la Police nationale haïtienne, y compris le renforcement de sa capacité de rétablir l’ordre public par le biais de la force multinationale adoptée depuis octobre 2023.
Le Conseil de sécurité a confirmé ses attentes et ses espoirs quant au déploiement de ladite Mission « dans les meilleurs délais ».
Toutefois, cet organe des Nations Unies a salué les promesses faites par les États membres à travers des engagements financiers, en personnel ou en nature et par la création du Fonds fiduciaire de l’ONU pour cette initiative.
Dans le même temps, le Conseil a souligné la nécessité de créer des conditions de sécurité propices à un processus politique ouvert à tous et à des élections libres et régulières en Haïti.
À cette fin, il a exhorté tous les acteurs politiques à participer de manière constructive à des négociations permettant la tenue d’élections législatives et présidentielles libres et équitables et le rétablissement des institutions démocratiques dans les meilleurs délais.
Il a par ailleurs pris acte des efforts actuellement déployés à cet égard par la Communauté des États des Caraïbes (Caricom).
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