Florence Soto, porte-parole adjointe du secrétaire général de l’ONU (António Guterres) a assuré qu’il s’agissait d’une liaison aérienne depuis la République dominicaine qui a transporté surtout du personnel.
À une question de Prensa Latina, la porte-parole a expliqué que l’envoi de ce mercredi est le premier à travers ce mécanisme annoncé il y a deux semaines.
Cependant, selon Soto, il s’agit d’un projet à petite échelle qui n’a commencé que récemment.
Les fournitures de la récente expédition aérienne sont cruciales pour la réponse sanitaire des agences de l’ONU et des ONG au milieu du chaos qui affecte les services de santé, a ajouté la porte-parole.
Cette voie, a-t-elle précisé, a permis aux acteurs humanitaires de disposer de suffisamment de personnel dans le pays pour continuer à apporter leur aide.
L’itinéraire aérien pourrait faciliter la réponse de l’ONU à l’explosion de violence.
Les données les plus récentes indiquent que le plan de l’ONU pour Haïti lancé à la fin février n’a recueilli que 43 millions de dollars sur les 674 millions demandés.
Cela représente à peine 6,5 pour cent de l’objectif financier des Nations Unies pour fournir de la nourriture, des abris, des soins de santé, une éducation et une protection à 3,6 millions de personnes cette année.
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) estime que près de 17 000 personnes ont quitté Port-au-Prince entre le 8 et le 14 mars, dont plus de la moitié vers les départements du Grand Sud, une région qui abrite déjà plus de 116 mille personnes déplacées de la zone métropolitaine au cours des derniers mois.
Le HCR a averti que les déplacements vers d’autres zones de démarcation présentait un risque supplémentaire car les routes étaient également contrôlées par des gangs.
Selon les estimations de l’ONU, les bandes criminelles contrôlent 80% de la capitale haïtienne.
peo/rgh/ebr