La Havane, 10 juin (Prensa Latina) Le durcissement du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba empêche la stabilité de l’approvisionnement en médicaments, dénoncent les responsables insulaires du secteur sanitaire.
Les tensions financières et l’agressivité accrue du Gouvernement des États-Unis contre Cuba a des conséquences négatives pour la population cubaine qui ne peut donc plus se procurer certains médicaments, a déclaré Emilio Delgado, le directeur du département des Médicaments et Technologies Médicales du Ministère de la Santé Publique (Minsap), au cours du programme de télévision « Mesa Redonda » (Table Ronde).
Delgado a expliqué que les mesures adoptées en 2016 avaient permis à Cuba de profiter ces deux dernières années d’un approvisionnement beaucoup plus régulier. Cependant, pour les cinq premiers mois de cette année, les mesures de plus en sévères de l’embargo n’ont pas permis d’assurer une couverture régulière de la demande dans ce domaine.
Le Gouvernement tente de stabiliser la situation grâce au programme national sur les médicaments, mais il se heurte à des situations complexes créées par le durcissement de cet embargo qu’impose la Maison Blanche.
Certaines banques étrangères refusent d’agréer nos paiements, a ajouté Delgado, et notre pays n’a donc pas pu se procurer certaines matières premières et autres produits dont il a besoin. C’est là l’une des conséquences de l’hostilité de Washington.
D’autres responsables participant à cette « Table Ronde » ont précisé que l’industrie pharmaceutique cubaine était en mesure d’assurer la production de nombreux médicaments et qu’elle avait sur place certaines matières premières lui permettant d’en élaborer d’autres et, même, de les exporter.
Sans oublier, ont-ils tenu à rappeler, qu’il existait d’autres alternatives comme la médecine naturelle et la médecine traditionnelle.
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