Sur son compte du réseau social X, elle a également appelé à la création d’un registre des dommages dans la bande de Gaza et d’une force de protection internationale dans les territoires occupés.
« Les dirigeants exécutifs et militaires israéliens et leurs soldats ont intentionnellement déformé les règles fondamentales du droit humanitaire international – distinction, proportionnalité et précaution – dans le but de légitimer la violence génocidaire contre le peuple palestinien », a-t-elle dénoncé.
Albanese a accusé Israël de redéfinir délibérément les catégories de boucliers humains, d’ordres d’évacuation, de zones de sécurité et de dommages collatéraux pour cacher sa campagne génocidaire.
Elle a également critiqué la politique de déplacement forcé de la population palestinienne.
Ce week-end, la rapporteuse a par ailleurs accusé Israël de tenter d’affamer la population de Gaza.
« Demandez-vous ce que vous ressentiriez si un pays vous affamait, vous et vos enfants, en stoppant la nourriture à la frontière, en bombardant de la nourriture larguée depuis les airs pour contourner le blocus et en tirant sur les gens qui font la queue pour les quelques camions d’aide qui sont autorisés à entrer, » a-t-elle écrit sur ce réseau social.
Le mois dernier, Albanese a déjà plaidé pour « une suspension urgente de TOUS les transferts d’armes (gérés par l’État ou privés) » vers Israël.
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