Le Gouvernement affirme ne pas être en mesure de suivre les pas d’autres nations voisines comme Antigua-et-Barbuda, la Jamaïque, les Bahamas et le Belize qui forment des soldats en vue de les envoyer en territoire haïtien si nécessaire.
Cependant, Trinité-et-Tobago suit de près la situation et s’engage dans des actions diplomatiques à l’intérieur et à l’extérieur de la Communauté des Caraïbes (Caricom) qui favorisent également une sortie de crise en Haïti.
Des soldats de la zone caribéenne suivent actuellement une formation en Jamaïque, avec l’aide du Canada, pour rejoindre un éventuel bataillon de maintien de la paix des Caraïbes en Haïti.
Il s’agit d’un programme visant à mettre les troupes à niveau avec les techniques les plus avancées et à renforcer leurs capacités opérationnelles en cas de déploiement du contingent.
Sa réalisation s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par la Caricom et d’autres acteurs internationaux pour protéger la sécurité dans la région et soutenir le rétablissement du calme dans la nation francophone.
Haïti reste plongé dans le chaos, les affrontements entre gangs et un vide de pouvoir après la démission de l’ancien Premier ministre Henry Ariel le mois dernier.
La gravité de la situation a poussé plus de 17 000 personnes à quitter Port-au-Prince pour le seul mois de mars et plus de la moitié d’entre elles sont parties dans les départements du Grand Sud, une région qui abrite déjà au moins 116 000 déplacés de la zone métropolitaine.
Par ailleurs, des gouvernements du monde entier évacuent leurs missions diplomatiques et leurs ressortissants de ce territoire.
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