Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, cette structure de guérilleros a indiqué qu’au cours de l’année les agressions à son encontre n’ont pas cessé et que même après avoir déposé les plaintes correspondantes, ils ont dû procéder à frapper sévèrement les Forces paramilitaires comme cela s’est produit dans le département de Nariño.
Le gouvernement, a-t-elle ajouté, devrait mettre fin aux attaques et ne pas donner aux ennemis de la paix l’occasion d’intensifier la guerre.
Selon le document, l’EMC a fait des efforts pour construire un dialogue civilisé, mais affirme que les agressions subies ferment les portes au dialogue.
Il a également demandé l’unité de la population contre l’oligarchie qui ne permet pas les changements dont le pays a besoin.
« Nous disons à Petro (en référence au président colombien), que ce n’est qu’avec le silence des armes que nous pourrons nous entendre et pour cela il est nécessaire de rétablir le cessez-le-feu bilatéral, temporaire et national », affirme la communication.
Vendredi dernier, à travers une déclaration commune, le gouvernement national de Colombie et l’EMC ont annoncé que les pourparlers entre les parties se poursuivraient malgré les tensions vécues ces dernières semaines.
Malgré la mise en place d’un mécanisme de dialogue, les pourparlers entre l’équipe gouvernementale et la structure de guérilla n’ont pas été exempts d’obstacles.
Le 17 mars, par exemple, le président Gustavo Petro a ordonné la suspension du cessez-le-feu avec le groupe armé dans les départements de Nariño, Cauca et Valle del Cauca, ce qui impliquait la reprise des opérations militaires offensives et des opérations policières à partir du 20 mars.
La mesure a été prise par décret après l’attaque de cette structure de guérilla contre des indigènes qui revenaient de Cali, où ils avaient exprimé leur soutien au président lors d’un rassemblement.
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