Cette déclaration intervient après une journée de coupures de courant massives dans plusieurs villes du pays sans préavis, lesquelles ont suscité de nombreuses critiques de la part des citoyens.
« En mars et avril de cette année, plusieurs situations sans précédent ont été enregistrées au niveau national et régional qui affectent directement le système énergétique du pays », a indiqué la note du ministère.
Comme causes de la crise, le ministère a cité la sécheresse, les températures élevées, le manque d’entretien de toute l’infrastructure du système électrique au cours des années précédentes et la présence de niveaux de débit historiquement minimaux.
Le gouvernement a appelé les Équatoriens à réduire leur consommation d’énergie et a indiqué qu’il procéderait à un rationnement temporaire pour gérer la demande.
Vendredi dernier, la ministre du secteur, Andrea Arrobo, avait pourtant exclu un retour des coupures de courant.
Dans un communiqué, l’Association nationale des travailleurs des sociétés énergétiques et pétrolières a souligné que la décision de cacher des informations au pays et de donner la priorité à la campagne pour la consultation populaire et le référendum de dimanche prochain est préoccupante.
« Il est nécessaire que le ministère de l’Énergie rende transparentes toutes les informations et autorise tous les distributeurs d’énergie du pays à pouvoir publier des calendriers de coupures », a déclaré le syndicat.
peo/livp/oda/avr
