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Un rapport révèle des accusations limitées et aucune preuve contre l’Unrwa

Nations Unies, 23 avril (Prensa Latina) La récente publication de l'examen indépendant demandé par l'ONU sur la neutralité de l'Agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) laisse sans fondement les accusations d'Israël contre le principal acteur humanitaire sur le terrain.

L’enquête, menée par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a déterminé que l’Unrwa dispose de nombreux outils pour garantir l’impartialité de son travail tout en conservant son rôle irremplaçable et indispensable dans la région.
L’ensemble des règles, mécanismes et procédures en vigueur est le plus élaboré au sein du système des Nations Unies, précisément parce qu’il est très difficile de travailler dans un environnement aussi complexe et sensible, a déclaré la diplomate européenne à la presse après la publication du rapport.
Pour sa part, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a ratifié cette entité comme une bouée de sauvetage pour les réfugiés palestiniens dans la région, tout en prolongeant son engagement à mettre en œuvre ce qui a été suggéré.
Le haut représentant a appelé les parties intéressées à soutenir activement l’ Unrwa après que les accusations des autorités israéliennes ont provoqué une crise majeure pour l’organisation en raison de la décision des principaux donateurs de suspendre leur financement.
Même si la majorité a repris son soutien, l’ONU est convaincue que l’étude publiée lundi permettra d’élargir ce soutien financier à l’Unrwa.
« Nous espérons voir un retour des donateurs, qu’il s’agisse de donateurs qui avaient déjà fait un don, qui ont suspendu leurs dons, ou de donateurs qui en ont les moyens et ne l’ont pas fait dans le passé et qui contribueront à l’Unrwa », a déclaré lundi le porte-parole de Guterres, Stéphane Dujarric.
Pour sa part, Colonna s’est elle-même montrée optimiste quant à l’avenir de l’Agence et à la mise en œuvre de ses recommandations.
Ce qui doit être amélioré le sera. Je suis sûre que la mise en œuvre de ces mesures aidera l’Unrwa à remplir son mandat, a-t-elle insisté dans ses déclarations aux médias.
Après plus de 200 entretiens, réunions avec les autorités israéliennes et palestiniennes et des contacts directs avec 47 pays et organisations, l’étude a présenté 50 recommandations sur des sujets allant de l’éducation aux nouveaux processus de sélection pour le recrutement du personnel.
Celles-ci comprenaient la création d’une « unité centralisée d’enquêtes sur la neutralité », la mise en œuvre d’un Code d’éthique actualisé et la formation associée pour l’ensemble du personnel.
Dans le même temps, elle a suggéré d’identifier et de mettre en œuvre des moyens supplémentaires pour sélectionner les candidats des organismes des Nations Unies dès les premiers stades du processus de recrutement.
L’enquête menée par Colonna a été annoncée le 5 février dernier en raison de la gravité des accusations portées par Israël et du risque dû au retrait d’une bonne partie des donneurs.
Le groupe indépendant est composé d’experts de l’Institut Raoul Wallenberg de Suède, de l’Institut Michelsen de Norvège et de l’Institut danois des droits de l’homme.
Parallèlement à cela, les Nations Unies ont déployé une autre enquête parallèle de leur Bureau des services de contrôle interne.
L’ONU a défendu la neutralité de l’Unrwa face à la campagne de discrédit menée par les autorités israéliennes, qui, de leur côté, font pression pour mettre fin à ses opérations dans la région.
L’Agence travaille depuis 1950 avec l’objectif de déployer des programmes d’aide et des travaux directs en faveur des réfugiés palestiniens, un mandat accordé et prolongé jusqu’en 2026 par l’Assemblée générale de l’ONU.
Actuellement, cette entité fournit des services essentiels d’éducation, de soins de santé, de services sociaux et de secours, d’infrastructures et d’amélioration des camps de réfugiés, de micro-financement, entre autres, avec un solide réseau d’environ 32 mille travailleurs.
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