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Selon l’Unrwa les températures élevées menacent la vie à Rafah

Nations Unies, 30 avril (Prensa Latina) Les températures élevées aggravent la crise sanitaire dans le gouvernorat de Rafah, à Gaza, où au moins deux enfants sont morts à cause de la chaleur, a déclaré hier l'Unrwa.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a averti qu’en plus des conditions extrêmes de surpopulation, de privation et de précarité, les Gazaouis présents dans ce gouvernorat subissent également des températures allant jusqu’à 40 degrés Celsius cette saison.
La plupart des familles de Rafah n’ont même pas de tente et beaucoup vivent sous des bâches plastiques, faisant tout ce qu’elles peuvent pour survivre, a déclaré l’agence dans un récent rapport.
De nombreuses personnes déplacées ont accès à moins d’un litre d’eau par jour pour boire, se laver et se doucher, alors que les experts considèrent qu’un minimum de 15 litres est indispensable à la vie quotidienne.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a qualifié la situation des civils sur place de terrible, tandis que les rapports sur le terrain mettent en garde contre d’intenses attaques contre Rafah qui auraient fait des dizaines de morts.
Les personnes sur place sont confrontés à des difficultés pour accéder aux services de base tels que les soins de santé, l’eau potable et les installations sanitaires, dans un contexte d’augmentation notable du nombre de décès et d’anxiété accrue face à l’imminence d’une opération terrestre israélienne à grande échelle, a déclaré l’OCHA.
Selon les chiffres des Nations Unies, au moins 17 000 enfants ont perdu leur famille ou ont été séparés depuis le début de l’offensive israélienne il y a plus de six mois.
La plupart des mineurs se sont également retrouvés sans abri, suite à la destruction ou aux dommages causés à plus de 70 pour cent des logements de l’enclave.
Selon l’Unrwa, les plus jeunes paient le prix le plus élevé de la guerre et leur avenir doit donc être protégé.
Les écoles, ajoute l’Agence, sont devenues des refuges de survie et l’éducation a été suspendue.
Les habitants de Gaza vivent dans la peur constante de ce qui pourrait arriver à tout moment, ce qui exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat, a-t-elle souligné.
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