Sur son compte X, la directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Adele Khodr, a averti que ce chiffre représente « plus du triple du nombre d’enfants tués en 2022 ».
Les mineurs ne devraient jamais être soumis à des violences et devraient toujours bénéficier d’une protection spéciale conformément au droit international, a-t-elle souligné.
La fonctionnaire a déclaré que « les violations graves des droits des enfants, en particulier les meurtres et les mutilations, sont inacceptables ».
Mettre fin aux violences récurrentes est le meilleur moyen de garantir qu’ils puissent grandir dans la paix et la sécurité, a-t-elle déclaré.
Khodr a également dénoncé la semaine dernière la multiplication des attaques israéliennes dans la bande de Gaza, qui, a-t-elle prévenu, mettent en péril les opérations humanitaires dont dépend la survie de l’ensemble de la population de ce territoire.
Les civils, déjà épuisés, mal nourris et victimes d’innombrables traumatismes, courent désormais un plus grand risque d’être tués, blessés ou déplacés au sein de leurs communautés en ruine, a-t-elle ensuite manifesté dans un communiqué.
L’offensive contre la ville méridionale de Rafah et d’autres zones de l’enclave côtière a encore aggravé les souffrances de centaines de milliers d’enfants plongés dans un cauchemar depuis le 7 octobre, a-t-elle noté.
Il est impératif que les frontières soient ouvertes sans délai et que les organisations humanitaires puissent se déplacer en toute sécurité pour fournir l’assistance vitale dont dépendent tous les enfants de Gaza, a-t-elle exigé.
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