Le chef de l’OIM dans la nation antillaise, Philippe Branchat, a expliqué que ce chiffre a augmenté de 60 pour cent depuis mars.
«La crise sans fin en Haïti pousse de plus en plus de personnes à fuir leur foyer et à tout abandonner derrière elles. Ce n’est pas quelque chose qu’ils font à la légère. En fait, pour beaucoup d’entre eux, ce n’est pas la première fois », a déploré Branchat.
Il a souligné que la brutalité des groupes armés a conduit davantage de citoyens à fuir vers les provinces voisines, ce qui a doublé le nombre de personnes déplacées dans la région sud, passant de 116 mille à 270 mille au cours des trois derniers mois seulement.
Dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, les deux tiers des personnes déplacées vivent dans des camps de fortune avec un accès très limité aux services de base.
Actuellement, les écoles et les établissements d’enseignement représentent 39 des 96 camps de déplacés actifs et accueillent 61 000 personnes, ce qui limite considérablement la fréquentation scolaire.
L’OIM continue de surveiller et de répondre aux besoins de ces personnes en travaillant en collaboration avec ses partenaires et les autorités locales pour fournir une aide humanitaire et un soutien à des solutions durables.
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