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Ultimatum du gouvernement aux gangs en Haïti

Port-au-Prince, 8 juillet (Prensa Latina) Le gouvernement haïtien a lancé un ultimatum aux gangs qui contrôlent aujourd’hui 80 pour cent de la capitale pour qu’ils déposent les armes et reconnaissent l’autorité de l’État.

Cet avertissement a lieu après que le Premier ministre de transition haïtien, Garry Conille, ait exprimé dans une interview avec Radio France Internationale son intention de dialoguer avec les bandes armées.
«L’État ne va pas attendre indéfiniment que les gangs déposent les armes, les groupes armés ont un temps limité pour se plier aux ordres des autorités étatiques», a déclaré Conille.
Il a également évoqué la nécessité et l’urgence de rendre justice aux familles victimes des criminels. «Une réparation en leur faveur est essentielle», a souligné le chef du gouvernement.
Le chef de la coalition des gangs, Jimmy Chérizier, alias Barbecue, a pour sa part demandé au gouvernement haïtien de dialoguer, en vue d’un premier pas pour ramener la paix dans la nation caribéenne.
Chérizier a accusé les hommes politiques et les hommes d’affaires traditionnels d’utiliser la violence à des fins personnelles, et qu’ils souhaitent maintenant récupérer de force toutes les armes qu’ils ont distribuées à l’époque.
Barbecue a annoncé il y a des mois un bain de sang en Haïti si les politiciens corrompus continuaient à conduire le pays, et a tenu la France, le Canada et les États-Unis responsables de la situation dans la nation antillaise.
L’intention du chef de gang d’établir un dialogue a pour toile de fond l’arrivée des premiers soldats kényans.
Cette nation africaine dirigera une force multinationale qui, aux côtés de la Police nationale haïtienne, devrait entamer une guerre contre la coalition de Barbecue qui contrôle aujourd’hui 80 pour cent de la capitale.
Cependant, Conille a précisé dans son interview à Radio France Internationale que les troupes de la Mission d’appui au maintien de la sécurité n’engageront pas de combat avec les bandes criminelles.
peo/mem/joe

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