L’administration nord-américaine, représentée par la Maison Blanche et le Département d’État, a publié mercredi des déclarations dénaturées accusant faussement le gouvernement syrien de l’arrestation du citoyen étasunien Austin Tice, ancien officier de l’armée, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié jeudi dernier.
Il a affirmé que ces allégations concernant l’affaire Tice ou d’autres étaient dénuées de fondement et qu’elles représentaient une distorsion délibérée des faits et une continuation de l’approche hostile de l’administration nord-américaine.
Le ministère a dénoncé les pratiques agressives de Washington à l’encontre de la Syrie, puis le fait que les États-Unis violaient la souveraineté des terres du pays et soutenaient des milices séparatistes et des groupes terroristes. En plus de leur pillage des richesses naturelles et de l’imposition de mesures coercitives unilatérales qui causent des souffrances aux Syriens.
Dans des déclarations antérieures, Damas a dénoncé que la même administration avait admis que Tice et d’autres étasuniens avaient pénétré illégalement sur les territoires syriens non contrôlés par le gouvernement, et ont encouragé des dizaines de personnes à entrer en Syrie par des passages illégaux vers des zones contrôlées par des groupes terroristes armés.
Biden a mentionné Tice la semaine dernière dans un communiqué de la Maison Blanche à l’occasion du 12ème anniversaire de sa disparition en Syrie le 14 août 2012.
Des sources citées par le quotidien syrien Al-Watan avaient révélé que Tice n’était pas un journaliste, mais un agent du renseignement nord-américain qui est entré dans les territoires syriens et a visité de nombreuses zones qui étaient hors du contrôle de l’armée syrienne à ce moment, notamment la Ghouta orientale, près de Damas, et avait pour mission de préparer des jihadistes à combattre les forces syriennes.
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