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Détérioration de la situation socio-économique en Haïti

Port-au-Prince, 17 septembre (Prensa Latina) Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires en Haïti (OCHA) a dénoncé la détérioration socio-économique que traverse aujourd'hui Haïti.

Dans son communiqué, l’OCHA a souligné la situation sans précédent vécue par les citoyens de la région de l’Artibonite et de l’Ouest.
L’Artibonite est le deuxième département d’Haïti avec la plus grande sévérité de besoins multisectoriels après l’Occident, indique l’organisation internationale dans le document publié par le journal Le Nouvelliste.
Auparavant, les Nations Unies (ONU) avaient averti qu’Haïti risquait de connaître une vulnérabilité chronique en raison du manque de financement pour l’aide humanitaire.
Concernant l’alerte de l’ONU, l’OCHA a souligné que la violence aveugle des groupes armés a quasiment fait s’effondrer les services de base, plongeant Haïti dans une crise sans précédent depuis 2010.
Selon l’OCHA, l’éducation, la santé et l’eau, l’hygiène et l’assainissement, déjà insuffisants pour répondre aux besoins de la population locale, se sont aggravés dans ce scénario complexe.
Pour sa part, l’Organisation internationale pour les migrations a indiqué que près de 600 000 personnes ont fui les attaques des gangs.
La moitié des personnes déplacées, qui ont désespérément fui la capitale à la recherche de sécurité, se sont dirigées vers le sud, où la grande majorité réside dans des familles d’accueil déjà économiquement vulnérables, a rapporté le journal numérique Haïti Libre.
Pour inverser la situation, il est nécessaire que la communauté internationale et les donateurs augmentent les fonds destinés aux opérations d’assistance des agences des Nations Unies.
À ce jour, quelque 300 000 cas de malnutrition ont été enregistrés et cinq millions de personnes, soit près de 50 pour cent de la population haïtienne, sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.
L’OCHA craint que l’épicentre de la crise humanitaire actuelle ne se déplace progressivement vers des zones qui n’étaient auparavant pas sujettes à l’insécurité causée par des gangs criminels.
peo/livp/mem/joe

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