La Havane, 4 octobre (Prensa Latina) La production vivrière dans d’autres pays est une production lucrative, un luxe, ici l’objectif est qu´elle soit distribuée tout le monde, a souligné cette semaine le représentant de la FAO à Cuba, Marcelo Resende.
Il a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse sur le programme commun d’activités du PAM (Programme Alimentaire Mondial de l´ONU) et du Ministère de l’Agriculture cubain pour la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (DMA), le 16 octobre prochain.
Cuba possède un vaste système agroalimentaire reconnu par l’ONU, une réalisation très importante accomplie par peu de pays, a déclaré le fonctionnaire.
Resende a signalé qu’à la fin 2018, plus de 800 millions de personnes dans le monde souffraient de la faim, dont la cause est l’inégalité sociale et non la production alimentaire, c’est-à-dire le manque d’argent pour acheter les aliments.
Je salue le programme d’auto-approvisionnement municipal mis en œuvre à Cuba, l’une des choses les plus novatrices dans ce domaine dans le pays, qui conjugue l´équilibre national en fonction de la production locale, a-t-il déclaré.
La Journée Mondiale de l’Alimentation constitue un appel à l’action collective pour changer la façon de produire, de gérer et de consommer les vivres.
Bien qu’il n’y ait pas de famine à Cuba, d’autres problèmes tels que l’obésité et le surpoids existent, et il faut y prêter une attention particulière.
Préalament, le représentant du PAM, Paolo Mattei, avait évoqué l’importance de ladite journée pour contribuer à un monde de faim zéro en 2030, alors qu’au cours des quatre dernières années, ce fléau, loin de diminuer, s´est accru.
L’esprit de la célébration de cette année est une nourriture saine pour tous, c’est-à-dire aller au-delà de la faim.
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