Le chef de la diplomatie a rappelé dans un dialogue avec la presse que le président, Vladimir Poutine, a indiqué à plusieurs reprises la présence aussi bien de mercenaires occidentaux volontaires que d’instructeurs de ces pays, ce qui facilite à Kiev l’utilisation des armes de longue portée contre la Russie.
À ce sujet, il a mentionné les accusations de l’Occident concernant l’envoi de militaires nord-coréens pour soutenir les troupes russes et a réaffirmé que l’accord de partenariat stratégique global entre Moscou et Pyongyang n’est pas un secret et ne viole en aucune façon les dispositions du droit international.
En juin dernier, la Russie et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont signé un accord de partenariat stratégique global qui a remplacé les traités d’amitié et d’assistance mutuelle de 1961, d’amitié, de bon voisinage et de coopération de 2000, ainsi que les déclarations de Moscou et de Pyongyang de 2000 et 2001.
Une des clauses du nouveau traité stipule que «si l’une des deux parties est soumise à une situation de guerre, en raison d’une invasion armée d’un pays individuel ou de plusieurs nations, l’autre partie lui fournira sans délai une aide militaire et autre».
Il est également prévu de mobiliser tous les moyens en sa possession conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies et aux lois de la RPDC et de la Fédération de Russie.
Commentant le nouvel accord, le président Poutine a souligné que la situation actuelle dans le monde «nécessite de renforcer la base juridique normative» de la coopération avec d’autres pays.
Le 24 octobre, la Douma d’État (chambre basse du parlement russe) a ratifié le traité en séance plénière.
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