Le président Vladimir Poutine a également déclaré que toute option visant à geler ce conflit « n’est pas dans notre intérêt, car il est important pour nous d’atteindre nos objectifs, bien connus de tous », a assuré Peskov ce mercredi lors d’une réunion avec des journalistes.
De même, il a précisé que Poutine a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à négocier les moyens possibles de résoudre le conflit.
Auparavant, l’agence Reuters, citant ses sources, avait rapporté que la Russie pourrait accepter de geler le conflit le long de la ligne de front ou de céder le territoire de la région de Kharkiv, contrôlé par les troupes russes.
Depuis le 24 février 2022, la Russie mène une « opération militaire spéciale » en Ukraine dont les objectifs, selon Poutine, sont de protéger certaines populations d’un « génocide perpétré par le gouvernement de Kiev ».
Ainsi que de s’attaquer également aux risques pour la sécurité nationale que représente l’avancée de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) vers l’est.
Les troupes ukrainiennes sont soutenues militairement par cette alliance de 32 pays avec les États-Unis en première ligne.
À la mi-juin dernier, Poutine a formulé plusieurs conditions clés pour entamer des négociations de paix.
Kiev devrait renoncer à adhérer à l’OTAN et conserver un statut neutre, non aligné et non nucléaire ; et que toutes les sanctions contre la Russie soient levées.
Le président ukrainien Vladimir Zelensky a rejeté la proposition, la qualifiant d’ultimatum.
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