Son départ a laissé un vide chez des millions de fans qui le voyaient non seulement comme un génie sportif mais aussi comme un symbole de lutte et de revendications humaines.
Né le 30 octobre 1960 à Villa Fiorito, un modeste quartier de Buenos Aires, Maradona a fait preuve dès son plus jeune âge d’un talent exceptionnel, qu’il a démontré après ses débuts à Argentinos Juniors et avec un brio particulier à Boca Juniors, où il s’est imposé comme une idole.
Son séjour en Europe, notamment à Naples, a été légendaire. Il a transformé une modeste équipe en un géant du football italien, remportant deux Scudettos (1987 et 1990) et une Coupe UEFA (1989), devenant ainsi un symbole d’espoir pour les Napolitains.
Le point culminant de sa carrière a eu lieu lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique, lorsqu’il a mené l’équipe d’Argentine à son deuxième titre mondial grâce à des performances mémorables, notamment les buts légendaires contre l’Angleterre : « La main de Dieu » et « Le but du siècle » : malice et brillance dans un tout.
Au-delà de son impact sportif, « Pelusa » a cultivé une relation étroite avec Cuba et le leader historique de la Révolution, Fidel Castro, qui, par coïncidences, nous a également dit au revoir physiquement un 25 novembre, mais quatre ans avant (2016) que la star argentine.
Sur l’île, Maradona a reçu l’affection et l’attention spécialisée nécessaires pour se remettre de problèmes de santé liés à sa toxicomanie.
peo/livp/jcm/blc