Selon le directeur du Service National d’Immigration (SNM), Roger Mojica, jusqu’en novembre dernier, environ 295 mille personnes ont traversé la jungle du Darién en direction des États-Unis, alors qu’à la même date on en comptait l’année dernière 520 mille.
Au cours du onzième mois de l’année, a-t-il expliqué, quelque neuf mille migrants illégaux sont passés par la jungle, alors qu’en octobre 22 mille avaient été enregistrés, soit une baisse considérable.
Ces résultats, a déclaré le fonctionnaire à la presse, outre les pluies les plus récentes, sont influencés par les mesures adoptées par l’Exécutif telles que la fermeture des sentiers illégaux, l’autorisation d’une route unique pour améliorer le contrôle des migrants, l’augmentation des patrouilles maritimes et les vols de rapatriement effectués après la signature d’un mémorandum avec les États-Unis le 1er juillet dernier.
Selon Mojica, plus de 30 opérations aériennes ont été réalisées et 1 400 migrants sans papiers ont été expulsés notamment vers la Colombie et l’Équateur, mais aussi l’Inde et le Vietnam.
Il a également précisé que la migration irrégulière qui passe par le Panama est contrôlée par des bandes criminelles comme le Clan du Golfe, originaire de Colombie, qui profite du trafic d’êtres humains.
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