Un communiqué publié par son porte-parole demande de protéger les droits de tous les Syriens sans distinction et de respecter l’inviolabilité des locaux et du personnel diplomatiques et consulaires.
« L’avenir de la Syrie est une question qui doit être déterminée par les Syriens, et mon envoyé spécial (Geir Pedersen) travaillera avec eux pour atteindre cet objectif », a déclaré le responsable de l’organisation.
Guterres a ajouté que le contexte exige « le soutien de la communauté internationale pour garantir que toute transition politique soit inclusive et globale et qu’elle réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien dans toute sa diversité ».
De même, il a jugé nécessaire de restaurer la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la nation.
Peu auparavant, l’envoyé de l’ONU dans ce pays du Moyen-Orient avait annoncé depuis Doha, au Qatar, des efforts visant à promouvoir des négociations politiques urgentes à Genève dans la recherche d’un avenir pacifique pour la Syrie.
« À cette fin, permettez-moi de souligner le désir clair exprimé par des millions de Syriens que des arrangements transitoires stables et inclusifs soient établis de toute urgence et que les institutions syriennes continuent de fonctionner », a-t-il ajouté.
L’ancien président syrien Bachar al Assad et sa famille sont arrivés ce dimanche à Moscou, après avoir obtenu l’asile des autorités russes, comme l’a confirmé le Kremlin.
Auparavant, des groupes armés syriens avaient annoncé la prise de Damas et du pouvoir dans le pays.
On ne savait pas où se trouvait l’ancien président jusqu’à hier, lorsque le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé qu’il avait décidé de « démissionner de la présidence et de quitter la nation, en donnant des instructions pour procéder à un transfert pacifique du pouvoir ».
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