Dans un message sur le réseau social X, le chef de l’État a publié un communiqué de la sénatrice du Pacte historique Clara López dans lequel elle condamne également la position de la Chambre des représentants des États-Unis.
La députée a fait remarquer qu’en sanctionnant la CPI pour avoir ordonné l’arrestation de Netanyahu, la majorité républicaine et 45 démocrates de la chambre basse du Congrès des États-Unis ont délivré un certificat de décès à l’organe international de justice qui doit juger les violations graves des droits de l’homme.
« La décision couvre d’impunité les citoyens d’Israël, des États-Unis et de leurs alliés et protocolise la fin de ce qu’on appelle ‘ordre international basé sur des règles », a déclaré López.
En novembre dernier, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.
En réponse, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi visant à imposer des sanctions à ce tribunal international dans le but de faire obstacle aux poursuites engagées contre les Étasuniens ou les Israéliens.
Auparavant, Petro a une fois de plus condamné les actes génocidaires d’Israël contre la Palestine et salué l’adhésion de l’Irlande au processus contre ceux qui commettent le massacre à Gaza.
« Ils tuent 63 000 civils et ils applaudissent. Ils tuent 25 000 bébés bombardés et ils applaudissent. Ils disent que c’est une guerre. Hypocrites. Je salue le pas de la République d’Irlande à nous accompagner avec l’Afrique du Sud pour encourager le procès des criminels contre l’humanité. » a-t-il manifesté.
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