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Le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP dénonce le cynisme de l’Union européenne

Caracas, 16 janvier (Prensa Latina). Le secrétaire exécutif de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP), Jorge Arreaza, a dénoncé hier le cynisme de l'Union Européenne (UE) à l'égard du Venezuela.

L’UE ignore le gouvernement constitutionnel, collabore avec la campagne mondiale de déstabilisation contre la République bolivarienne et impose des sanctions illégales, a-t-il déclaré sur son compte Telegram.
Mais, a-t-il ajouté, « ils viennent ensuite se plaindre et dénoncer une série de mesures (vénézuéliennes) qui sont dignes, souveraines, flexibles, totalement valables au regard du droit international ».
«Les mêmes bourreaux, se faisant passer pour des victimes comme d’habitude», a-t-il assuré.
Arreaza a fait référence à la réaction du bloc communautaire européen qui a rejeté les mesures souveraines adoptées par le gouvernement bolivarien contre le personnel diplomatique des Pays-Bas, de la France et de l’Italie.
L’UE a qualifié d’« action unilatérale et inacceptable » la position des autorités vénézuéliennes visant à limiter les déplacements et à réduire le nombre de diplomates accrédités de ces trois pays à Caracas.
Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien Yván Gil a annoncé hier ces mesures restrictives, qui, selon lui, sont une réponse à « la conduite hostile » des autorités de ces pays qui soutiennent « les groupes extrémistes et leur ingérence dans les affaires intérieures » de la République bolivarienne.
Le Venezuela a pris la décision souveraine de « limiter à trois le nombre de diplomates accrédités dans chaque ambassade, une mesure qui devra être respectée dans les 48 heures ».
Les diplomates doivent également disposer d’une autorisation écrite du ministère des Affaires étrangères pour se déplacer à plus de 40 kilomètres de la place Bolívar à Caracas, garantissant le strict respect de leurs fonctions.
Le Gouvernement bolivarien a exigé le respect de la souveraineté et de l’autodétermination, principes établis dans la Charte des Nations Unies.
Il a également annoncé qu’il « continuerait à prendre les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour garantir sa stabilité, sa souveraineté et le chemin vers la paix et la prospérité obtenu grâce à ses propres efforts ».
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