L’OMS a déploré la rupture de Washington avec l’entité qui joue un rôle crucial pour protéger la santé des peuples du monde car, par le soutien à la recherche sur les causes des maladies et des épidémies, elle contribue à renforcer les systèmes sanitaires.
Le porte-parole de l’organisme international, Tarik Jasarevic, a confirmé que les États-Unis sont le plus grand donateur et a souligné qu’en 2023 la contribution financière de ce pays représentait 18% du budget total de l’agence.
Selon une résolution adoptée en 1948 par le Congrès nord-américain, le président doit notifier l’organisation de sa décision de se retirer un an à l’avance, ce qui donne maintenant au pays 12 mois pour quitter définitivement l’organisation.
Donald Trump avait déjà quitté l’OMS en 2020, au cours de son premier mandat, mais l’administration de Joe Biden a fait volte-face.
Pour sa part, l’Organisation météorologique mondiale a souligné que l’intention du président Trump de se retirer de l’Accord de Paris, adopté universellement en 2015, signifie le retour aux politiques appliquées lors de son premier mandat à la Maison-Blanche.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a encouragé les villes, les États et les entreprises aux États-Unis à continuer de faire preuve de vision et de leadership dans leur travail pour maintenir les émissions de carbone à un faible niveau et pour une croissance économique durable et résiliente.
peo/ymr/abp