Le bloc d’intégration latino-américain et caribéen a dénoncé dans un communiqué hier soir que ces actions « visent à la concrétisation d’une fraude électorale préméditée manifeste ».
Il a indiqué que le déroulement du scrutin pour l’élection de la Présidence et de la Vice-présidence dans ce pays avait été organisé « sous un décret d’état » d’exception, tendancieux et inhabituel, avec des répercussions dans les provinces de plus grande tradition électorale populaire.
En plus d’un « climat de peur générale envers des citoyens et d’un favoritisme envers le gouvernement de Daniel Noboa ».
Le texte souligne la volonté démocratique du peuple équatorien de défendre sa souveraineté et sa démocratie et soutient la « demande de révision du processus électoral par une enquête rigoureuse ».
Elle devrait inclure, a suggéré l’ALBA-TCP, « l’audit intégral de toutes les procédures et mesures, ainsi que la révision correspondante et transparente des votes exprimés ».
Elle a affirmé que ce n’est qu’ainsi que le respect de la volonté populaire et la paix pourront être garantis dans la République sœur de l’Équateur.
Le Conseil national électoral équatorien a annoncé hier soir que l’actuel président était arrivé en tête devant Luisa González avec 55,83 pour cent des voix, et 44,17 % pour celle-ci.
Ce pourcentage représente plus de 10 points d’avance, dans une élection pour laquelle les experts et plus d’une dizaine d’enquêteurs envisageaient un résultat difficile à prévoir.
Après avoir pris connaissance des résultats, González a déclaré qu’il s’agissait de « la plus grotesque fraude électorale » et d’abus de pouvoir dont les Équatoriens aient été témoins.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous devons être unis et vigilants », a souligné la candidate, appelant ses partisans à poursuivre la lutte.
peo/mem/jcd