Les manifestants ont demandé la veille au gouvernement et au Conseil présidentiel de transition d’améliorer les niveaux de sécurité face à la vague de terreur que les gangs, qui contrôlent déjà plus de 85 pour cent de Port-au-Prince, intensifient.
La population mécontente de la gestion gouvernementale a pris les rues de Canapé-Vert, Lalue, Bois-Verna, Bourdon ainsi que dans les communes de Delmas et Pétion-Ville.
Pour cette mobilisation, les protagonistes du mouvement ont bloqué plusieurs voies menant aux zones mentionnées ci-dessus, où l’on pouvait voir des pneus incendiés, des barricades, ainsi que des détonations et des coups de feu.
Les manifestations ont également entraîné une paralysie partielle des activités scolaires et commerciales dans les communes et les zones qui ne sont pas encore aux mains de gangs.
Les manifestants ont exigé la démission du Conseil présidentiel de transition, du premier ministre Alix Didier, du Conseil supérieur de la police nationale d’Haïti et de son directeur général, Rameau Normil.
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