Par un message diffusé sur ses réseaux sociaux, le chef de l’État a appelé à marcher contre le fascisme qui revient et « contre le génocide à Gaza et les génocides silencieux provoqués par la mer d’injustices qui menace notre espèce ».
Le président a rappelé qu’il y a plus de 30 ans, après la chute du socialisme en Europe, les célébrations massives pour la Journée internationale des travailleurs étaient limitées à quelques pays, dont Cuba.
Avec une fierté légitime, a-t-il souligné : « aujourd’hui nous pouvons dire qu’au milieu des carences les plus crues, nous ne cessons jamais de lever les drapeaux du socialisme ».
Díaz-Canel a indiqué que depuis des années des amis et des délégations du monde entier voyagent à Cuba pour célébrer la fête du prolétariat « dans cette petite et exceptionnelle nation où les travailleurs dirigent ».
« Ils veulent être témoins et partager la force de notre résistance difficile mais joyeuse », a souligné le président.
Il a également souligné que les Cubains sont capables de célébrer les droits conquis, même dans les pires conditions économiques et « tout en critiquant et exigeant qu’avec le blocus nous soyons capables de vaincre nos propres insuffisances et erreurs ».
Dans son message, le chef de l’État a réaffirmé la détermination de son pays à aller de l’avant avec fermeté et créativité.
« Ces jours ne sont pas moins difficiles que ceux où l’utopie semblait un horizon lointain face à l’adversité globale. Comme à l’époque, nous sommes toujours ici aujourd’hui, célébrant la volonté inébranlable de nos travailleurs, artistes et créateurs », a-t-il déclaré.
Il a souligné que l’économie nationale fait face à des « vents de tempête » d’une stratégie impériale visant à saper la souveraineté du pays, mais a assuré que la résistance créative reste le pilier de la nation.
Díaz-Canel a appelé à démontrer une fois de plus « que nous ne sommes pas vivants et debout parce que le plus grand ennemi du peuple cubain l’a voulu; nous sommes vivants, debout, résistant et créatifs par la volonté des Cubaines et des Cubains ».
« Marchons le 1er mai en montrant la force de l’unité pour notre indépendance et nos rêves de justice », a-t-il exhorté.
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